Je repasse sur ce blog, je m'aperçois qu'il me manque, c'est difficile de redémarrer un nouveau blog, c'est tellement plus simple quand 'y a déjà des pages et des pages. Je suis tentée de continuer celui-là, même si ça le fait pas après l'article précédent.
pix : Nicolas Hoult, acteur de Skins.
Everybody sails alone. But we can travel side by side.
Description :
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~*~Intro~*~
Mon blog, c'est pas un nouveau monde. Je fais partie du commun des bloggeurs qui racontent leur vie en long, en large et en travers ! Et en plus, c'est gratuit ! (Ou presque)
"Ne pas remettre à demain ce que l'on peut faire le surlendemain."
Signé :
Une flemmarde invétérée (et qui vous emmerde). Cherche éperdument un midi qui ne soit pas à quatirze heures.
Je suis à l'âge où on a peur
âge merveilleux, difficile
le plus beau, le moins charmeur
vite enfilé, lentement mué
où la joie, chaque jour, répond à l'anxiété.
Son profil
pandilla-power28 ans
Ondres (40)
France
Ondres (40)
France
Eh bien voilà, tout a une fin. Surtout les meilleures choses.
Ce blog sur lequel je me suis exprimée, que vous avez quelques fois charitablement commenté, parfois avec des commentaires qui m'ont éclairée (oui bon j'fais pas exprès de faire tout rimer en "é"!)... va s'éteindre. Il aura duré : ...aucune idée franchement xD plus de 2 ans je pense. Ce blog il a tout vu, il est passé par toutes les modifications skyrockiennes (surtout au niveau habillage), il a essuyé les coups, il a eu des passages à blancs comme on dit, il est tombé mais il s'est relevé tout seul (souvent j'lui ai foutu un sacré coup de main quand même). Mais voilà un blog avec trop de pages, dont les premières, quand on les relit, paraissent EXTRÊMEMENT puériles, et même dont les plus récentes sont ennuyeuses tant l'imagination s'épuise... La perspective de commencer un autre espace personnel sur ce vaste réseau de vies me permettrait de tout reprendre à zéro (et surtout ça me facilitera la tâche pour compter les années, vu qu'on est bientôt en 2009 xD).
Bref sans plus attendre je vous file l'adresse !
My-aspiration
Un article est déjà en ligne!
pix : Mushu aussi il est frustré! XD
Ce blog sur lequel je me suis exprimée, que vous avez quelques fois charitablement commenté, parfois avec des commentaires qui m'ont éclairée (oui bon j'fais pas exprès de faire tout rimer en "é"!)... va s'éteindre. Il aura duré : ...aucune idée franchement xD plus de 2 ans je pense. Ce blog il a tout vu, il est passé par toutes les modifications skyrockiennes (surtout au niveau habillage), il a essuyé les coups, il a eu des passages à blancs comme on dit, il est tombé mais il s'est relevé tout seul (souvent j'lui ai foutu un sacré coup de main quand même). Mais voilà un blog avec trop de pages, dont les premières, quand on les relit, paraissent EXTRÊMEMENT puériles, et même dont les plus récentes sont ennuyeuses tant l'imagination s'épuise... La perspective de commencer un autre espace personnel sur ce vaste réseau de vies me permettrait de tout reprendre à zéro (et surtout ça me facilitera la tâche pour compter les années, vu qu'on est bientôt en 2009 xD).
Bref sans plus attendre je vous file l'adresse !
My-aspiration
Un article est déjà en ligne!
pix : Mushu aussi il est frustré! XD
Et le voilà, adolescent reclus dans sa chambre, devant un livre qu'il ne lit pas. Toutes ces envies d'être ailleurs font entre lui et les pages ouvertes un écran glauque qui trouble les lignes. Il est assis devant sa fenêtre, la porte fermée dans son dos. Page 48. Il n'ose compter les heures passées à atteindre cette quarante-huitième page. Le bouquin en compte exactement quatre cent quarante-six. Autant dire cinq cents. 500 pages ! S'il y avait des dialogues, encore. Tu parles ! Des pages bourrées de lignes comprimées entre des marges minuscules, de noirs paragraphes entassés les uns sur les autres, et, par-ci, par-là, la charité d'un dialogue - un tiret, comme une oasis, qui indique qu'un personnage parle à un autre personnage. Mais l'autre ne lui répond pas. Suit un bloc de douze pages ! Douze pages d'encre noire ! Ça manque d'air ! Ouh là que ça manque d'air ! Putain de bordel de merde ! Il jure. Désolé, mais il jure. Putain de bordel de merde de bouquin à la con ! Page quarante-huit... S'il se souvenait, au moins, du contenu de ces quarante-sept premières pages ! Il n'ose même pas se poser la question - qu'on lui posera, inévitablement.
La nuit d'hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu'à lui l'indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. C'est extraordinairement compact, un livre. Ça ne se laisse pas entamer. Il paraît, d'ailleurs, que ça brûle difficilement. Même le feu ne peut pas s'insinuer entre les pages. Manque d'oxygène. Toutes réflexions qu'il se fait en marge. Et ses marges à lui sont immenses. C'est épais, c'est compact, c'est dense, c'est un objet contondant, un livre. Page quarante-huit, quelle différence ? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof annoncer le titre. Il entend la question unanime des copains :
- Combien de pages ?
- Trois ou quatre cents...
(Menteur...)
- C'est pour quand ?
L'annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations :
- Quinze jours ? Quatre cent pages (cinq cents) à lire en quinze jours ! Mais on n'y arrivera jamais, Monsieur !
Monsieur ne négocie pas.
La nuit d'hiver est tombée. Des profondeurs de la maison monte jusqu'à lui l'indicatif du journal télévisé. Encore une demi-heure à tirer avant le dîner. C'est extraordinairement compact, un livre. Ça ne se laisse pas entamer. Il paraît, d'ailleurs, que ça brûle difficilement. Même le feu ne peut pas s'insinuer entre les pages. Manque d'oxygène. Toutes réflexions qu'il se fait en marge. Et ses marges à lui sont immenses. C'est épais, c'est compact, c'est dense, c'est un objet contondant, un livre. Page quarante-huit, quelle différence ? Le paysage est le même. Il revoit les lèvres du prof annoncer le titre. Il entend la question unanime des copains :
- Combien de pages ?
- Trois ou quatre cents...
(Menteur...)
- C'est pour quand ?
L'annonce de la date fatidique déclenche un concert de protestations :
- Quinze jours ? Quatre cent pages (cinq cents) à lire en quinze jours ! Mais on n'y arrivera jamais, Monsieur !
Monsieur ne négocie pas.
Joyeuses fêtes
:)
Je ne sais pas son nom, il ne sait pas le mien. Il est comme une chanson, un air que l'on retient. Il voit ce que jamais mon imagination inventerait des illusions...
Lui dans la cour en face - moi au troisième étage -, comme un rêve qui passe posé sur un nuage; il pose son pinceau sur la ligne du temps...
Et tout redevient beau en un instant.
Il dessine les mots, découvre les nuances, change le laid en beau, efface les absences. Il met de la couleur, des rouges, des bleus intenses... Son coeur est une plume; ses yeux un ciel immense.
Je n'ose pas lui dire qu'il est mon univers, qu'il est c'que je désire, c'que je ne sais pas faire; c'qui me manque pour partir, là où l'ennui se perd. Son monde est mon soupir, l'autre lumière...
Et je m'écris en lui comme une histoire sans fin; le soleil de ses nuits qui réchauffe ses mains!
Je suis dans ses rivières, les pierres et l'eau qui coule;
Son océan, ses mers!
La vague qui l'enroule... !
Lui dans la cour en face - moi au troisième étage -, comme un rêve qui passe posé sur un nuage; il pose son pinceau sur la ligne du temps...
Et tout redevient beau en un instant.
Il dessine les mots, découvre les nuances, change le laid en beau, efface les absences. Il met de la couleur, des rouges, des bleus intenses... Son coeur est une plume; ses yeux un ciel immense.
Je n'ose pas lui dire qu'il est mon univers, qu'il est c'que je désire, c'que je ne sais pas faire; c'qui me manque pour partir, là où l'ennui se perd. Son monde est mon soupir, l'autre lumière...
Et je m'écris en lui comme une histoire sans fin; le soleil de ses nuits qui réchauffe ses mains!
Je suis dans ses rivières, les pierres et l'eau qui coule;
Son océan, ses mers!
La vague qui l'enroule... !
Chimène Badi.
Vidéo : Colors - Kira Willey..
Vidéo : Colors - Kira Willey..
Tyrosse (Landes) : Gaz lacrymogènes face aux lycéens
Moments de tension hier matin devant le lycée polyvalent Sud des Landes entre élèves grévistes et gendarmes appelés par le proviseur.
Hier matin, dès 6 heures, les lycéens en grève contre les réformes Darcos avaient mis en place un blocus partiel du lycée sud des Landes, à Tyrosse. Depuis la semaine dernière, un fort mouvement de grogne se répand, toujours plus intense : peu d'élèves en classe, beaucoup de manifestations dans la rue.
Vers 8h30, alors que les bus arrivaient, à la demande du proviseur, deux gendarmes de la brigade de Tyrosse sont venus parlementer avec les grévistes afin qu'ils lèvent le blocus qui concernait trois entrées du lycée sur cinq.
Les élèves, environ 250, avaient accumulé des étagères métalliques, des palettes de bois et cadenassé les grilles du portail principal. Très vite, deux autres gendarmes tyrossais, dont le chef de brigade, sont arrivés en renfort.
Chaine humaine
Des négociations sont entamées avec les jeunes manifestants qui sont invités à démonter leur barricade dans les dix minutes.
Quatre autres gendarmes, venus de Capbreton, arrivent à leur tour sur les lieux. Dans le même temps, les lycéens forment une chaine humaine destinée en renforcer le blocus. Il y a là Pauline, Alex, Nico, Eline et environ 200 de leurs camarades de 1e et terminale.
Un peu plus loin, Maeva, Benjamin et Gaetan parlementent avec les gendarmes tyrossais.
Les renforts venus de Capbreton vont tenter de les rejoindre et donc de franchir la chaine humaine. C'est là que l'incident se produit. Voilà la version qu'en livre, le lieutenant-colonel Didier Fortin, commandant le groupement de gendarmerie des Landes.
« Un gendarme de Capbreton a senti une main se poser sur son arme. Pour se dégager, il a fait usage de sa bombe lacrymogène. Une seule fois et pas en direction des élèves. »
Versions divergentes
Certains jeunes donnent une version légèrement différente et surtout affirment avoir subi des coups de la part des gendarmes. Thibaut affirme, en montrant son ventre « j'étais avec Stéphane, ils nous ont poussés avec les poings, on a résisté, ils nous ont frappés au ventre avec les matraques et nous ont aspergés de lacrymo ».
Ces dires sont confirmés par de nombreux jeunes aux yeux encore rougis qui ont pris les photos avec leurs téléphones mobiles, certains auraient été confisqués. Un adulte présent a affirmé avoir vu une petite dizaine de jeunes se rendre au gymnase tout proche pour se rincer les yeux.
Le lieutenant-colonel Fortin se refuse à croire à des coups de matraques. « Ce sont des bâtons télescopiques et quand ils sont utilisés, ça se voit à travers fractures et hématomes. »
Le chef des gendarmes landais reconnaît en revanche la confiscation de téléphones portables. « Deux ont été récupérés et remis au proviseur. » Selon lui, pas d'hélicoptère en revanche. « Si la zone a été survolée, ça n'est pas par un hélicoptère de la gendarmerie et pas pour surveiller la manifestation. »
Pas de plaintes hier soir
Le maire de la commune, Michèle Labeyrie, était présente, pas au coeur de l'action mais pas loin. Elle a confirmé l'usage de gaz lacrymogènes mais surtout souhaite souligner le calme des lycéens qui ont ensuite manifesté dans les rues de la ville, jusqu'à l'hôtel de ville. « En dix minutes, tout était rangé devant le lycée. Il ne faut pas en faire des tonnes sur cet incident. »
Initialement, hier matin, le lieutenant Closier, commandant la brigade tyrossaise, avait expliqué. « Les jeunes n'ont pas obtempéré à la demande de dégager l'entrée du lycée, il n'y a eu aucun contact physique, pas de coup de matraque ni de gaz lacrymogènes ». Il affirmait « n'avoir donné aucun ordre dans ce sens ni demandé l'hélicoptère qui survolait la manifestation ».
« Si un de mes gendarmes me raconte des salades, il va se retrouver en chemise blanche et en bretelles dans mon bureau », soufflait le lieutenant-colonel Fortin dans l'après-midi.
La préfecture, dans la soirée, faisait savoir qu'aucune plainte de parents n'avait été déposée.
Sud Ouest, 12 décembre 2008
pix by Mélissa : les manifestants tyrossais :D .
Ce que j'ai vécu, puisque j'y étais...
Alors, jeudi, j'ai manifesté, bien que ce ne fût pas du tout mon programme de départ.
Le lycée était solidement bloqué (ils insistent!), et bref au final on s'est retrouvé à faire une chaîne humaine devant le portillon d'entrée (je vais vous dire, au départ je voulais entrer, mais c'était physiquement impossible xD).
Les surveillants ont donc appelés les flics... La situation n'est pas allée en s'arrangeant, nous refusions de bouger. En passant les gendarmes avaient l'air de ne pas savoir trop quoi faire xD.
Quand soudain, j'étais vers l'extrêmité de notre petite foule de 200 élèves avec Elisa, et tout le monde se met à hurler en se dispersant. Un gendarme était en train de nous asperger de lacrymo. J'en ai reçu aussi en pleine face, pas dans les yeux heureusement car je me suis cachée à temps... mais j'avais l'impression d'avoir du poivre dans le nez et la bouche. Bref leur truc a plutôt bien marché vu qu'on s'est éparpillé... (mais à quel prix --')
Entre ces types qui n'ont pas le droit de faire usage de leur bombe (comme si on les agressait) et la proviseur qui dit :"De toute façon, ça se finit toujours dans la violence avec ces enfants de pauvre"...
Puis, dirigés par nos délégués du CVL, on est parti manifester. Dans le calme. Y a pas eu de débordements et on a fait beaucoup de bruit.
Le mieux dans tout ça c'est que j'ai encore ma voix!
Le must, c'est qu'on parle de Tyrosse dans le Sud-Ouest Oo. Avec une photo, et un article sur l'incident du matin (voir ci-dessus pour l'article).
OK à Bayonne ils sont 2000, mais n'empêche.
Lundi la réforme passe, ça va exploser... J'hésite entre manifester et ne pas manquer trop de cours, alors j'improviserai.
Et hier, je suis allée en cours, parce que j'avais trop de trucs à rattraper. C'était honnête, on était 9, et on a eu droit au contrôle d'histoire. Mais aussi au bilan du conseil, donc très positif! Y paraît qu'on est pas du tout comme les L classiques (L classiques = souvent absents, flemmards, classe hétérogène...).
News en vrac :
- J'ai les félicitations avec 14 de moyenne! Proud of me B-)
- J'ai fini Hésitation, génial, et je vais tenter Révélation, même si c'est un remake de l'épilogue de HP7.
- Je vais peut-être faire un solo à l'orchestre O_o.
- J'ai appris à me servir d'un lecteur de disques aujourd'hui, tu peux pas test.
- J'adore Mulan, Marie aussi.
- Je compte bien voir Twilight en VO.
- J'ai chopé un virus (informatique) en cliquant bêtement sur un lien qu'un contact m'a envoyé. Mtnt, chaque fois que je me co, ça l'envoie automatiquement à tous mes contacts et je dois me déco pour stopper le carnage...
Bon week-end à tous! Plus qu'une semaine.
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